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La très curieuse généalogie de Jésus

Prédication prononcée le 7 janvier 2024, au temple de l'Étoile à Paris,
par le pasteur  Louis Pernot

 

Livre de la Genèse de Jésus

On peut aimer la généalogie, mais il faut admettre que les nombreuses listes de descendances présentes dans l’Ancien Testament sont plutôt rébarbatives, et le lecteur, même attentionné, les saute allégrement. Il en va de même pour celle de Jésus qui ouvre l’évangile de Matthieu et à laquelle il est difficile de trouver un intérêt.

Or cette généalogie est intéressante ! Il faut juste se donner la peine de la regarder en détail.

D’abord on peut remarquer que seuls les évangiles de Matthieu et de Luc donnent une généalogie de Jésus, Marc et Jean ne s’y intéressent pas. Déjà il y a une difficulté, c’est que les deux généalogies qui nous sont données sont profondément différentes. Même le père de Joseph indiqué n’est pas le même, et les nombres de générations jusqu’à David sont incohérents. Cela doit nous inciter à penser que l’objet n’est pas de donner une généalogie génétique réelle, mais d’utiliser cette forme littéraire pour donner un message théologique.

Pour Matthieu, déjà les premiers mots du livre sont importants. Nos traductions mettent habituellement « Généalogie de Jésus-Christ », mais il est écrit : « Biblos geneseos Iesou Christou », « Livre de la genèse de Jésus Christ… ». Or cette formulation, « biblos geneseos » se trouve déjà deux fois (et deux fois seulement) dans l’Ancien Testament. La première fois en Genèse 2:4 où nous avons « livre de la genèse… du ciel et de la terre » suit le récit de la création du monde, puis en Genèse 5:1 « livre de la genèse… des hommes », et suit là une longue généalogie allant d’Adam à Noé ce qui nous rapproche encore de notre texte de Matthieu. Nous avons donc à chaque fois une création. La première est la création matérielle, celle de l’univers, la seconde celle de l’humain, de l’histoire des hommes. Matthieu nous présente une troisième création, qui est celle d’une humanité nouvelle qui se fait en Jésus Christ.

Christ, Fils de David, fils d’Abraham

Cette nouvelle création elle se fait donc par Jésus, et qui est dit « Christ ». « Christ » est le mot grec pour dire « Messie », c’est là déjà une confession de foi : Jésus est le Messie, celui qui est oint de l’esprit de Dieu, revêtu de son autorité pour être parmi les hommes roi, prêtre et prophète, et il est le Messie attendu par les juifs devant accomplir pour l’humanité la plénitude des promesses de Dieu.

Suit une première affirmation généalogique, qui sera précisée plus tard : ce Jésus est dit « fils de David, fils d’Abraham ». D’être fils de David est ce qui était attendu de celui qui serait le Messie, « fils de David » est un titre messianique, cela confirme donc bien que Jésus puisse être authentiquement, non pas n’importe quel Christ-Messie, mais bien LE Messie attendu. Ensuite, qu’il soit « fils d’Abraham » dit qu’il est dans la lignée de la foi juive, dans la continuité de la révélation comprise dans ce que nous appelons « Ancien Testament », et qu’il n’est donc pas le créateur d’une nouvelle religion, mais que c’est la religion juive de ses pères qu’il va accomplir, mener à son accomplissement en la réinterprétant pour l’achever dans la plénitude de son esprit.

Des ancêtres allant du meilleur au pire

Puis suit une longue généalogie humaine qui va préciser cette ascendance de Jésus, depuis Abraham jusqu’à Joseph son père adoptif, en passant, bien sûr par David le grand roi.
Déjà en soi, même si on ne lit pas tous les noms de cette liste on voit que Jésus est présenté comme issu d’une généalogie humaine. Il ne tombe pas du ciel, il n’est pas un ange, ou une créature non corporelle ou non humaine, il est un homme pleinement homme et enraciné dans l’histoire.

D’ailleurs dans cette généalogie on trouve de tout : des gens formidables, mais aussi inceste, prostitution, abus. On y trouve des bons rois comme Yotam (II Chroniques 27.3-6) ou Ezéchias (II Rois 18-20), mais aussi de très mauvais comme Yoram (II Rois 8.16-24) ou Ahaz (II Rois 16)… Ainsi Jésus n’a-t-il pas une ascendance irréprochable, il n’a pas que des ancêtres justes, pieux et fidèles, il est le rejeton d’une lignée tout à fait humaine, avec le meilleur et le pire de l’humanité. Il y a là un premier message essentiel : Dieu peut faire des merveilles à partir d’une humanité imparfaite. Comme l’avait joliment exprimé Paul Claudel, « Dieu écrit droit avec des lignes courbes ». Et c’est une bonne nouvelle pour nous, car notre vie ressemble à cette généalogie, imparfaite, et mêlant de bon et le mauvais. Mais cela n’est pas un obstacle pour qu’à partir de cette humanité imparfaite qui est la nôtre, Christ puisse naître dans nos vies, apportant toutes les promesses éternelles de Dieu.

Ce que l’on voit, c’est que l’accomplissement des promesses de Dieu se fait à travers une histoire humaine. Le Messie ne vient pas à partir de rien comme une surprise, mais il est dans la continuité d’une histoire humaine et s’enracine dans cette histoire. Pour nous il en est de même, Dieu peut nous donner beaucoup, la foi peut nous apporter bien des grâces, mais le plus souvent, ces grâces ne tombent pas du ciel, elles viennent dans la continuité de notre histoire concrète, il y a une synergie entre l’action de Dieu et l’action des hommes. Et nous pouvons recevoir en fin de compte les dons de Dieu à travers des personnes très différentes, parfois extraordinaires, comme l’ont été Abraham ou David dans l’histoire d’Israël, parfois par des personnes très discutables ou le plus souvent par nombre de personnes qui pourraient sembler plus ou moins insignifiantes.

3 fois 14 générations moins une !

Matthieu construit sa généalogie en 3 fois 14 générations, et il prend bien la peine de nous le faire remarquer. Cela fait sens de différentes manières. Bien sûr, 3 fois 14 est un multiple de 7 qui sont les 7 jours de la création de l’Univers. On est donc ici dans l’accomplissement de l’accomplissement d’une nouvelle création. Mais surtout, 42, c’est, d’après l’Ancien Testament dans sa version grecque de la Septante, le temps passé par le peuple dans le désert pendant l’Exode (Josué 5:5). C’est passé ces 42 ans que les hébreux entrent dans la Terre promise sous la direction de Josué. Coïncidence précisément : « Josué » est, en hébreu, le même nom que « Jésus », ce ne sont que nos traductions qui font penser qu’il s’agirait de deux noms différents. Et la Terre promise est une autre image de l’accomplissement des promesses de Dieu, c’est la terre messianique par excellence, lieu rêvé d’un idéal d’abondance, de plénitude, de paix et de douceur, « pays où coulent le lait et le miel ». Jésus est celui qui nous fait entrer dans cette terre paradisiaque spirituelle après ces 42 représentants d’une histoire humaine plus ou moins errante ou erratique.

Mais en fait les nombres n’y sont pas ! Si on compte les générations indiquées par Matthieu, il en manque et on n’a pas du tout 3 fois 14 générations. Matthieu le savait bien, forcément, et les scribes qui ont copié le texte s’en sont forcément rendu compte. Ce n’est donc pas une étourderie mais un message. Peut-être pour dire que l’histoire humaine est profondément et structurellement imparfaite. Elle ne peut jamais prétendre correspondre au plan parfait de Dieu. Mais cela n’empêchera pas le Christ d’advenir, Dieu peut faire avec une histoire humaine pleine de manques et de manquements. Et heureusement. Autre interprétation : on peut penser que ce manque fondamental est le lieu privilégié de l’action de Dieu. Ce n’est pas l’homme qui fait tout, et Dieu agit préférentiellement dans les silences, dans les manques, dans la respiration. C’est lorsque l’homme lui laisse une place que Dieu peut le mieux agir. Ou encore, et enfin, s’il manque une génération, ce peut être que la personne manquante, c’est le lecteur. Le croyant doit s’impliquer dans l’histoire sainte, pour être lui-même comme enceint(e) du Christ pour que le Christ naisse en lui et de lui. Ou alors qu’il est lui-même la dernière génération après le Christ, appelé qu’il est à être « enfanté par le Christ » en une vie nouvelle.

Les trois ruptures de la généalogie

Ensuite Matthieu a pris la peine, dans ces presque 42 générations, de les diviser en trois, et donc d’indiquer deux grandes ruptures. La première, positive, est l’avènement du roi David. Le grand roi par excellence ! C’est lui qui a vraiment consolidé un peuple nomade dans une grande nation établie. La deuxième rupture est l’exil : en -597, Israël est vaincu et réduit à presque néant, le temple de Jérusalem est détruit, et l’élite déportée à Babylone. Cela a été un traumatisme considérable pour Israël, induisant, jusque dans sa théologie un avant, un pendant et un après. Mais le message dans Matthieu est que ces grands événements, bons ou mauvais n’empêchent pas le plan de Dieu de s’accomplir, Dieu avance, et réalise son projet dans tous les cas. Et puis donc, finalement, une troisième rupture à la fin de la généalogie avec la naissance de Jésus. Cette rupture est sans doute la plus considérable, et c’est elle qui permettra l'avènement du Christ par l’intervention du saint esprit. Tout à coup, le saint esprit vient faire irruption dans cette histoire humaine qui s’ouvre à une nouvelle dimension. Le troisième groupe de la généalogie nous montre des personnes totalement inconnues, et on se dit qu’il aurait été possible de prolonger indéfiniment cette histoire purement humaine, d’enfantements de quidams sans importance. Mais subitement, le saint esprit vient faire choc avec cette histoire humaine, il vient la féconder, et tout change. La succession humaine au lieu de se prolonger dans l’indifférencié donne naissance à l’extraordinaire, le Christ, le Messie de Dieu !

Cinq femmes posant question

Et puis autre curiosité de la généalogie de Jésus donnée par Matthieu, c’est qu’il est mentionné 5 femmes. Et elles n’interviennent pas au hasard.

Bien sûr, la femme la plus essentielle est la dernière mentionnée : Marie, par elle, les choses ne se passent pas comme pour les autres. La formule même employée : « Jacob enfanta Joseph, l’époux de Marie de laquelle est né Jésus » montre une irrégularité profonde dans cette succession généalogique qui n’est pas comme elle devrait être. Ce qui est dit, c’est que Joseph n’est pas le père biologique de Jésus. Cela, en soi, n’est pas un vrai problème, il peut être le père adoptif, et même en généalogie, un père, qu’il soit adoptif ou biologique est pleinement un père. Les historiens comme Daniel Marguerat (Vie et destin de jésus de Nazareth) disent que Matthieu prend là à bras le corps ce qui était dit à l’époque de Jésus à propos de sa naissance, le Talmud lui-même présente Jésus issu d’une naissance irrégulière, comme l’exprimera le titre du roman de Métin Arditi : « Le batard de Nazareth ». Matthieu donc assume, ce que l’on pouvait dire de cette origine problématique de Jésus, et le transcende en lui donnant un sens particulier.

Peut-être d’ailleurs que le fait que l’histoire du salut passe par une adoption et non par une filiation génétique est en soi un message. Jésus va lui-même insister sur le fait qu’être enfant de Dieu ne consiste pas à se prévaloir d’appartenir génétiquement au peuple d’Israël, de prétendre avoir Abraham pour père, mais de faire la volonté de Dieu. On passe donc d’une religion tribale, de l’idée d’un peuple élu, à une religion de l’adhésion individuelle et d’une personne élue.

Matthieu par ailleurs, va ajouter quatre autres femmes issues de l’histoire d’Israël qui ont, elles aussi, toutes eu des enfantements tout à fait illégitimes, mais finalement providentiels. Thamar, Rahab, Ruth et la femme d’Urie. Pour chacune des 4 femmes mentionnées, l’histoire d’Israël dans sa filiation était en danger de s’éteindre, et c’est précisément par une de ces femmes qui ne feront pas comme tout le monde qu’Israël sera sauvé. L’idée sans doute est que ce n’est pas la première fois qu’a lieu une naissance illégitime dans l’histoire d’Israël, et que loin d’avoir posé problème, ces situations ont plutôt été providentielles.

Ces femmes sont donc un curieux mélange de défauts et de qualités. Toutes étrangères, elles sont liées à des questions de de prostitution, d’inceste, d’adultère, d’assassinat, et d’abus. Thamar et Rahab étaient Cananéennes, Ruth, Moabite, et Batshéba, Hittite. Thamar (Gn 38:1-30) s’était prostituée avec son beau-père Juda pour concevoir ses enfants, Ruth (Rt 1:5), a abusé de Boaz pour le forcer à l’épouser, Bath-Shéba (2S 11-12), dite ici « celle d'Urie », avait été prise adultèrement par David qui a fait tuer le mari, et Rahab (Js 2, 6) était une prostituée de Jéricho qui a aidé Israël à vaincre cette ville ennemie.

Le choix particulier de ces femmes est assez curieux. Si Matthieu avait voulu mettre des femmes dans la généalogie de jésus, il avait le choix, la Bible ne manque pas de matriarches, de femmes remarquables comme Sarah, Rebecca, Rachel ou Léa. Or il a choisi volontairement des femmes plutôt discutables, voire pécheresses. Saint Jérôme dit que ce choix de femmes à problèmes, est pour montrer que le Christ précisément est sauveur de cette humanité pécheresse. Mais sans aller jusque-là, on peut simplement dire que cela n’est pas sans importance : les ancêtres de Jésus sont loin d’être parfaits, nous l’avons vu, et l’important n’est pas d’avoir une généalogie parfaite, mais d’être fidèle à Dieu. Dieu peut tout à fait réaliser son plan même à travers toutes les imperfections de notre histoire, ou plus encore de notre ascendance.

Et puis, chacune de ces femmes a été remarquable en faisant preuve d’indépendance d’esprit, d’inventivité, voire de capacité à transgresser les usages pour que la vie triomphe. Thamar a enfreint la loi, certes, mais c’était pour permettre à Juda d’avoir une descendance. Rahab était prostituée et étrangère… mais elle est connue aussi pour avoir fait cette magnifique confession de foi : « le Seigneur, votre Dieu, est Dieu là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre » (Jos 2 :11), et elle a aidé concrètement Israël à entrer dans la Terre promise, en hébergeant les espions d’Israël. Quant à Ruth, étrangère, elle est montrée en exemple pour avoir adopté la religion de sa belle-mère, « ton peuple sera mon peuple, ton Dieu sera mon Dieu » (Ruth 1 :16), et elle sera la grand-mère d’Isaï, le père de David.

Ces quatre femmes ont donc transgressé les usages, la morale et la Loi pour que la vie triomphe. En ce sens elles préfigurent parfaitement le Christ qui fera également ainsi. Jésus va transgresser le Sabbat pour guérir un homme, il va bousculer les bons usages imposés par les pharisiens pour donner à la vie une nouvelle issue.

Et puis ces femmes ont fait cela pour avoir une descendance, c’est grâce à elles que cet arbre généalogique existe en fait. On peut avoir de la reconnaissance pour ceux qui nous ont précédés, ceux qui fait que nous puissions exister et vivre librement. L’espérance représentée par le Christ pourra s’incarner parce que des femmes en particulier se sont battues pour qu’elle puisse s’incarner. Elles donnent une leçon de courage et d’intelligence, il faut agir, trouver des solutions, innover, avoir le courage de sortir des sentiers battus, l’essentiel étant de transmettre la vie, l’important n’étant pas soi, ou le jugement des autres, mais le fait de donner et de transmettre.

La cohorte des inconnus

Et puis les noms de la troisième partie de la généalogie sont tous des noms inconnus. Mais cela ne veut pas dire qu’ils soient sans signification. On sait, en effet, que les noms propres, dans la Bible ont toujours un sens. Ainsi Jésus s’appelle « Jésus » parce que « Iéshuah » en hébreu veut dire « Dieu sauve ». On peut donc se demander pourquoi Matthieu a choisi d’inventer ces noms et penser que ce n’est certainement pas au hasard. Et voici : Yékonia signifie : « l’Éternel établit », Chéaltiel : « J’ai demandé à Dieu », Zorobabel : « semence de Babylone », Abioud : « père de majesté », Éliaqim : « Dieu veut établir », Azor : « secours », Sadoq : « juste », Ahim : « Yahvé affermit », Élioud : « Dieu de majesté », Éléazar : « Dieu a secouru », Matthan : « Don, Cadeau », Jacob : « il garde, protège » et Joseph : « il (l’Eternel) ajoute ».

Tous ces noms forment un chemin de foi. Après le chaos de la déportation, ils balisent un chemin de rétablissement de l’épreuve, libération et possibilité de recevoir le salut de Dieu au-delà de l’aliénation : comprendre que c’est l’Eternel qui établit, (et non pas nous qui pouvons-nous fonder nous-mêmes), savoir demander à Dieu et que l’on n’est en fait qu’un rejeton de l’aliénation. Confesser sa foi en Dieu, père de majesté, en Dieu qui peut nous établir, nous donner du secours et qui est le juste. En ce Dieu de majesté qui peut nous affermir, nous secourir et être à la source de tout don. Et puis mettre sa confiance en Dieu qui nous garde et nous protège. C’est là tout un chemin de confession de foi et de piété, il n’y a alors qu’une chose ajouter : Jésus le Christ !

Et voici, tout ce chemin divers, cabossé, fait du meilleur et du pire, de noblesse et de bassesse. Tout est assumé par Dieu qui garde tout, ne rejette rien n’envoie rien dans l’ombre, mais prend ce tohu-bohu originel pour le transformer dans une réalité nouvelle qui est Christ : Christ, vie nouvelle, éternelle, accomplissement, paix et salut. Tout ce qui nous est offert. Et si notre route est comme celle que représentent tous ces individus, elle peut aussi mener au Christ. Si à un moment donné notre histoire humaine se laisse féconder par le saint esprit, Rencontre Dieu et le laisse venir percuter notre histoire banale pour qu’elle donne naissance non pas indéfiniment à des choses humaines sans signification, mais dans une réalité nouvelle pleine de lumière, de vie, de joie et d’accomplissement qui est Christ comblant toute espérance.

Louis Pernot

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Matthieu 1:1-17

1Généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham. 2Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ; 3Juda engendra de Thamar Péretz et Zérah ; Péretz engendra Hetsrom ; Hetsrom engendra Aram ; 4Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Nahchôn ; Nahchôn engendra Salma ; 5Salma engendra Booz de Rahab ; Booz engendra Obed de Ruth ; 6Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David.
Le roi David engendra Salomon de la femme d’Urie ; 7Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abiya ; Abiya engendra Asa ; 8Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Yoram ; Yoram engendra Ozias ; 9Ozias engendra Yotham ; Yotham engendra Ahaz ; Ahaz engendra Ézéchias ; 10Ézéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amôn ; Amôn engendra Josias ; 11Josias engendra Yékonia et ses frères au temps de la déportation à Babylone.
12Après la déportation à Babylone, Yékonia engendra Chéaltiel ; Chéaltiel engendra Zorobabel ; 13Zorobabel engendra Abioud ; Abioud engendra Éliaqim ; Éliaqim engendra Azor ; 14Azor engendra Sadoq ; Sadoq engendra Ahim ; Ahim engendra Élioud ; 15Élioud engendra Éléazar ; Éléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ; 16Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ. 17Il y a donc en tout quatorze générations depuis Abraham jusqu’à David, quatorze générations depuis David jusqu’à la déportation à Babylone, et quatorze générations depuis la déportation à Babylone jusqu’au Christ.

 

 

Matt. 1:1-17